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Accident sur le chantier du CHUM : les entreprises plaident non coupables

Accident sur le chantier du CHUM : les entreprises plaident non coupables

En janvier 2012, un travailleur a été victime d'un grave accident de travail sur le chantier du futur Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM). Un morceau de glace qui s'était détaché du 15e étage lui a presque coûté la vie. Un an plus tard, malgré un rapport accablant de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), les entreprises mises en cause ont décidé de plaider non coupables.

Les Constructions LJP et le Consortium Pomerleau-Verrault font face à des amendes allant de 15 420 $ à 61 680 $.

Lise Douville, l'épouse du travailleur accidenté, Serge Provost, est indignée par cette situation.

« Je ne comprends pas pourquoi ils plaident non coupables. La sécurité, c'était et c'est leur responsabilité », a déclaré Mme Douville.

Serge Provost, mécanicien-vitrier, a été plongé dans le coma après l'accident. Les médecins ne lui donnaient alors aucune chance, mais il a miraculeusement survécu.

La vie de Serge Provost est changée à tout jamais. Près de 16 mois après son accident, il garde de graves séquelles neurologiques.

« Quand je me lève, j'ai de la misère à marcher. C'est comme si mon cerveau n'était plus en relation avec mon corps », dit-il.

À l'aube de la saison des grands chantiers au Québec, Lise Douville a l'intention de poser des gestes.

« Je vais écrire aujourd'hui à la ministre du Travail, Mme [Agnès] Maltais, pour l'inviter à venir nous rencontrer et discuter de sécurité sur les grands chantiers de construction », a-t-elle promis.

Les trois entreprises impliquées dans ce dossier de la CSST n'ont pas répondu aux appels de Radio-Canada.

D'après le reportage de Pascal Robidas

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