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La Corée du Nord désigne un premier ministre vu comme un réformateur économique

La Corée du Nord désigne un premier ministre vu comme un réformateur économique
SHANGHAI, CHINA - MARCH 24: (CHINA OUT) North Korean Premier Pak Pong-Ju (2nd from L) visits the memorial site of the Chinese Communist Party's first congress in 1921 on March 24, 2005 in Shanghai, China. Pak Pong-Ju is in China's commercial hub of Shanghai during a six-day official visit, marked by a renewed Chinese push to persuade Pyongyang to return to six-nation talks on its nuclear program. (Photo by China Photos/Getty Images)
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SHANGHAI, CHINA - MARCH 24: (CHINA OUT) North Korean Premier Pak Pong-Ju (2nd from L) visits the memorial site of the Chinese Communist Party's first congress in 1921 on March 24, 2005 in Shanghai, China. Pak Pong-Ju is in China's commercial hub of Shanghai during a six-day official visit, marked by a renewed Chinese push to persuade Pyongyang to return to six-nation talks on its nuclear program. (Photo by China Photos/Getty Images)

SÉOUL, Corée du Sud - La Corée du Nord s'est éloigné lundi, à tout le moins temporairement, de semaines de rhétorique guerrière, désignant un nouveau premier ministre vu comme un réformateur économique, après des déclarations à haut niveau selon lesquelles le développement nucléaire et une économie plus forte sont les principales priorités du pays.

La réémergence de Pak Pong Ju à titre de premier ministre, lors d'une séance parlementaire printanière, est perçue par des analystes comme un signe clair que le dirigeant Kim Jong Un cherche à appuyer ses récentes déclarations promettant de miser sur un renforcement du développement économique. Les Nations unies affirment que les deux-tiers des 24 millions de personnes en Corée du Nord font face régulièrement à un manque de produits alimentaires.

Pak Pong Ju aurait été écarté en 2007 pour avoir proposé un système de rémunération de style américain.

Son assignation montre qu'il jouera de nouveau un rôle clé dans l'établissement de politiques économiques.

John Delury, professeur et analyste établi à Séoul, a affirmé ne pas s'attendre à des virages économiques majeurs. Il a toutefois soutenu qu'une partie des dépenses militaires massives du pays pourrait être répartie dans l'économie dans son ensemble.

Des sanctions américaines et des Nations unies avaient suivi les essais nucléaires de la Corée du Nord du 12 février. Pyongyang a réagi avec colère à ces sanctions et aux démonstrations militaires des États-Unis et de la Corée du Sud.

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