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Le NPD s'inquiète de la fermeture du Centre de sauvetage maritime de Québec

Le NPD s'inquiète de la fermeture du Centre de sauvetage maritime de Québec

La fermeture du Centre de sauvetage maritime de Québec, décidée par le gouvernement conservateur, continue à faire des vagues.

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) continue à s'insurger contre la décision et a demandé mercredi au président de la Chambre des communes de tenir un débat d'urgence sur la question.

Pour l'opposition officielle, la fermeture est inacceptable, car elle « met la vie des francophones en danger ». La seule solution possible est de le maintenir en service, plaide-t-il, car ce sont les employés de ce centre bilingue qui s'occupaient des appels de détresse des pêcheurs et plaisanciers francophones.

Alors que la saison de la pêche au homard dans l'Est du pays arrive à grands pas, ainsi que la saison estivale qui amènera son lot de vacanciers sur les eaux, le NPD juge qu'il est urgent d'agir, surtout que les conservateurs ont décidé de devancer au 15 avril la date du transfert des activités du centre vers Halifax, ont fait savoir des députés néo-démocrates en point de presse à Ottawa.

Dans de telles circonstances, le Commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, a accepté de devancer lui aussi la remise de son rapport et de ses recommandations d'une semaine pour qu'il soit rendu public avant la date du déménagement des activités du centre. Il devait déterminer si cette fermeture constituait une contravention à la loi sur les langues officielles.

Lorsque le Centre de sauvetage maritime de Québec sera fermé, les services seront assurés par les centres d'Halifax, en Nouvelle-Écosse, et de Trenton, en Ontario.

Le NPD s'inquiète de la fin des activités du centre de Québec, car il craint que le français des officiers des deux autres centres ne soit pas à la hauteur pour répondre aux appels d'urgence des marins.

Dans une déclaration transmise aux médias mercredi soir, le porte-parole du député de Lévis-Bellechasse et ministre des Anciens Combattants, Steven Blaney, affirme que « la Garde côtière a l'intention de maintenir le même niveau de rendement en matière de sécurité et de service aux navigateurs ». « Les gens pourront continuer à être servis dans la langue officielle de leur choix. C'est un principe primordial pour nous. Pour être bien clair, il n'y a aura pas de perte de services bilingues à la suite du regroupement », ajoute le porte-parole Jean-Christophe de Le Rue.

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