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Des chefs autochtones préviennent qu'ils feront obstacle aux oléoducs

Des chefs autochtones préviennent qu'ils feront obstacle aux oléoducs

Des chefs autochtones préviennent qu'ils se préparent à contester la construction de deux importants oléoducs en faisant valoir leur point de vue devant les tribunaux et en exerçant des actions directes dont les détails n'ont pas été dévoilés.

Ces représentants des Premières Nations du Canada et des États-Unis se sont rendus sur la colline du Parlement, mercredi, pour marquer leur opposition aux projets Northern Gateway et Keystone XL.

Le premier relierait les sables bitumineux de l'Alberta à la côte ouest, alors que le second permettrait de joindre les raffineries américaines du golfe du Mexique.

Certains chefs autochtones ont balayé du revers de la main la réunion organisée cette semaine par le gouvernement fédéral avec un envoyé spécial chargé d'évaluer les tensions entre les Premières Nations et l'industrie énergétique.

L'avocat Doug Eyford, de Vancouver, doit se concentrer sur les infrastructures énergétiques de l'Ouest canadien, mais des chefs autochtones ne lui accordent aucune crédibilité.

Ils soutiennent que M. Eyford, qui est aussi le négociateur en chef du gouvernement fédéral sur la question des revendications territoriales, n'a pas accompli grand-chose dans ce dossier.

Le chef de la Première Nation chipewyan d'Athabasca, Allan Adam, affirme que les Autochtones sont déterminés à bloquer les projets d'oléoducs.

« Ce sera un été long et chaud », a-t-il prévenu en conférence de presse à Ottawa. « Nous avons beaucoup de préoccupations en jeu. »

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