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« Je lui casserais mon bâton sur la tête! » -Patrick Roy

« Je lui casserais mon bâton sur la tête! » -Patrick Roy

Kaspars Daugavins fait rarement les manchettes chez les Sénateurs d'Ottawa mais sa sortie en fusillade, lundi soir face aux Bruins de Boston, a fait jaser.

L'attaquant des Sénateurs a surpris la foule en faisant avancer la rondelle vers le gardien Tuukka Rask avec le bout de la lame de son bâton, puis il a tournoyé sur lui-même en essayant de placer la rondelle entre le poteau et la jambe allongée du gardien des Bruins. Il n'a pas réussi et Boston l'a ensuite emporté 3-2.

Le coup d'éclat Daugavins demeurait le principal sujet de discussion, mardi.

« Moi j'ai adoré, a commenté Patrick Roy en marge de l'entraînement de ses Remparts de Québec. Mais comme gardien de but, j'aurais aimé ça lui casser mon hockey sur la tête! Comme coach, je n'ai aucun problème avec ça.

« C'est comme les "spin-o-ramas", comme le gars qui fait une feinte qui sort un peu de l'ordinaire, le hockey a besoin de ça!

« Arrêtons de faire nos farouches, et de dire ça va coûter ceci ou cela, le gars a essayé une nouveauté, chapeau au joueur.

« La seule personne qui peut être en griffes, c'est le gardien de but. C'est un geste qui peut embarrasser le gardien de but, mais pour le spectateur et pour le spectacle, moi je n'ai aucun problème avec ça, désolé!

« Le gardien a sorti la jambière, là! Le gars a pas pris un lancer dans le milieu du filet, là! Rask a été obligé de mettre la jambière sur le côté du poteau, et puis solide, là, le gars y rentrait avec la rondelle. »

Encouragé par les siens

« J'ai trouvé que c'était formidable, a commenté le défenseur des Sénateurs Marc Methot. C'est excitant pour les partisans... et en tant que joueur et amateur de hockey, j'ai savouré ça. C'est aussi bon que n'importe quel autre genre de tentative ratée. »

Daugavins a reconnu qu'il craignait de s'attirer les foudres de Paul MacLean en tentant quelque chose d'aussi différent, mais l'entraîneur des Sénateurs ne s'y est pas opposé.

« J'ai trouvé que ça faisait preuve de créativité, a dit l'entraîneur des Sénateurs. La foule a semblé apprécier. Il n'a pas marqué, mais imaginez s'il avait réussi. »

Daugavins a réussi à marquer de cette façon dans la Ligue américaine avec les Sénateurs de Binghamton, et il estimait qu'il valait la peine de tenter le coup à nouveau dans la LNH.

« J'ai essayé ça huit fois et ç'a fonctionné chaque fois, alors j'ai pensé que ça pourrait fonctionner encore, a dit le Letton de 24 ans. C'est sûr que certains n'aimeront pas ça, ou diront qu'il ne faut pas le faire parce que l'équipe se bat pour une place en séries. Il y aura toujours des commentaires, même si je marque. »

Ben Bishop a indiqué que plusieurs joueurs chez les Sénateurs ont encouragé Daugavins à tenter le coup et ils étaient contents lorsqu'il a saisi l'occasion de le faire.

« Ça prend beaucoup de courage, a souligné le gardien de but. C'est malheureux qu'il n'ait pas marqué, mais ce n'est pas comme s'il avait fait ça juste pour s'amuser. Il s'est entraîné à le faire, il est bon et il est efficace. Quand j'ai vu ça pour la première fois, je n'étais pas sûr s'il était sérieux ou si c'était une blague, a raconté Bishop. Il m'a battu quelques fois parce qu'il peut faire différentes variantes avec ça, ce qui le rend vraiment efficace. »

MacLean a par ailleurs indiqué qu'il n'hésitera pas à inviter de nouveau Daugavins à participer à une fusillade.

« Nous l'avons utilisé trois fois, alors pourquoi pas quatre, a lancé MacLean en souriant. Je ne suis pas certain que nous allons le menotter, mais peut-être allons-nous sonder ses intentions dans le but de savoir ce qui nous attend. »

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