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Saguenay-Lac-Saint-Jean: lock-out chez les concessionnaires

Saguenay-Lac-Saint-Jean: lock-out chez les concessionnaires

Vingt-cinq concessionnaires automobiles du Saguenay-Lac-Saint-Jean, dont les employés sont syndiqués à la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), sont officiellement en lock-out depuis 7 h, mardi matin.

Pour leur part, les employés du garage Dolbeau Automobile ont déclenché une grève.

Depuis le 21 février, les commerces Volvo du Fjord de l'arrondissement de Chicoutimi, Chrysler-Dodge de Dolbeau-Mistassini, Mitsubishi de Roberval, Alma Honda et Saint-Félicien Toyota avaient décrété des lock-out.

Le litige porte principalement sur la diversité des horaires de travail et la semaine de quatre jours.

La porte-parole des concessionnaires automobiles, Annie Coulombe, indique qu'il y a plusieurs types d'horaires qui sont peu flexibles.

La partie patronale souhaite aussi faire passer la semaine de travail de 36 heures à 40 heures et de quatre à cinq jours.

« Les concessionnaires ce matin n'avaient pas d'autres choix que de décréter un lock-out, affirme Mme Coulombe. Ceux-ci ne correspondent pas aux besoins de la clientèle ni aux besoins de l'organisation. Ce sont des horaires peu flexibles et il faut s'adapter à la réalité du marché et à la réalité du client. »

Plusieurs concessionnaires ont installé des clôtures et des blocs de béton autour de leurs commerces.

Ils précisent toutefois que les garages demeurent ouverts durant le conflit. La vente de véhicules et l'entretien se poursuivent.

Long conflit

La convention collective des 450 employés de garage est échue depuis le 28 février. Le président de la CSD, Georges Bouchard, soutient qu'il n'y a pas eu de discussions entre les parties depuis que le syndicat et les concessionnaires ont déposé leurs demandes.

Le secrétaire de la CSD, Robin Parent, ajoute qu'il n'y a pas de rencontre de négociations à l'agenda. « Ça s'annonce long parce qu'on est tellement loin, ça nous fait tellement reculer, indique-t-il. Nous autres, on ne veut même pas voir leur projet. »

Le syndicat prévoit un long conflit et accuse l'employeur de vouloir retourner aux conditions de travail des années 70.

Des tentes ont été mises en place près des lieux de piquetage par les syndiqués.

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