Les dirigeants du Squat Basse-Ville reviennent à la charge, mardi, pour obtenir une aide financière de l'Agence de la santé et des services sociaux (ASSS) de la Capitale-Nationale, afin d'éponger le déficit de 60 000 dollars de l'organisme.
Si l'aide financière est accordée, le Squat s'engage en contrepartie à trouver 100 000 dollars de revenus supplémentaires, auprès de divers organismes et donateurs privés.
L'ASSS, qui avait demandé à l'organisme de déposer un nouveau budget équilibré, n'a pas répondu à cette requête. Elle exige d'abord plus de précisions sur les organismes qui ont été approchés et sur la façon dont le Squat compte augmenter ses revenus. L'agence de santé semble avoir des doutes sur les prévisions du Squat Basse-Ville.
La présidente l'organisme, Andrée-Sophie Levasseur, reconnaît qu'elle est un peu déçue par l'issue de cette rencontre, mais elle reste optimiste. « La porte n'est pas complètement fermée. Donc, on va prendre la perche qu'ils nous ont tendue pour aller voir ce qu'ils peuvent faire pour nous, parce que c'est notre solution secours. Il faut repartir à zéro pour pouvoir arriver à ce budget », indique-t-elle.
L'organisme qui vient en aide aux jeunes fugueurs a fermé ses portes le 18 février dernier.