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L'opposition égyptienne boycottera les élections parlementaires

L'opposition égyptienne boycottera les élections parlementaires

La principale coalition égyptienne d'opposition boycottera les prochaines élections parlementaires.

La décision du Front national de salut a été annoncée en conférence de presse par un des dirigeants de la coalition, Sameh Ashour, qui est aussi le président du syndicat des avocats égyptiens.

Les élections ont été convoquées le week-end dernier par le président islamiste Mohammed Morsi. Le vote débutera en avril, mais s'étirera sur deux mois.

M. Ashour affirme que la décision a été prise à l'unanimité.

L'opposition demande à M. Morsi de calmer la crise politique qui secoue le pays avant d'organiser des élections, afin d'empêcher la situation de se détériorer.

Elle réclame la mise en place d'un gouvernement « neutre » pour remplacer celui de l'islamiste Hesham Kandil et des mesures pour assurer l'indépendance de l'appareil judiciaire.

Policiers et manifestants s'affrontent au Caire

Par ailleurs, des manifestants ont lancé des pierres et des bombes incendiaires aux policiers qui tentaient de les déloger de la place Tahrir, au Caire, où une manifestation paralyse depuis près de trois mois la circulation automobile au coeur de la ville.

Un porte-parole de la police affirme que les policiers ont été attaqués quand ils ont tenté de retirer des barrières métalliques pour permettre à la circulation de reprendre.

Environ 70 manifestants et vendeurs de rue auraient été arrêtés.

Plusieurs résidents du Caire se plaignent que la circulation automobile déjà chaotique de la ville est aggravée par la manifestation.

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