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Commission parlementaire sur Gentilly-2 : des insultes, mais pas de rapport

Commission parlementaire sur Gentilly-2 : des insultes, mais pas de rapport

La commission parlementaire sur le déclassement de la centrale nucléaire Gentilly-2, qui a siégé les 29 et 30 janvier, ne soumettra pas de rapport à l'Assemblée nationale, en raison de propos grossiers tenus lors d'une séance privée.

La députée péquiste de Champlain, Noëlla Champagne, a expliqué en point de presse que la députée libérale de Trois-Rivières, Danielle St-Amand, a rompu le lien de « respect » requis entre les parlementaires pour qu'ils puissent poursuivre leurs discussions.

Mme St-Amand aurait en effet insulté la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, lui lançant à trois reprises : « va donc chier ».

« Considérant qu'une agressivité et des propos choquants tenus lors de cette séance de travail ont miné la bonne marche de la rencontre et mis fin au lien de respect élémentaire entre parlementaires (...) les membres de la commission parlementaire représentant le gouvernement ne peuvent continuer dans ces conditions à échanger sur ce rapport », a fait savoir le cabinet du whip en chef du gouvernement dans un communiqué.

La députée Danielle St-Amand n'a pas encore donné sa version des faits.

La commission parlementaire s'était tenue dans un climat tendu entre des libéraux opposés à la fermeture de la centrale de Bécancour et la partie gouvernementale forcée de justifier sa décision de déclasser les installations.

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