Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le haut-de-gamme et le luxe tireront l'activité hôtelière en 2013

Le haut-de-gamme et le luxe tireront l'activité hôtelière en 2013

Après une bonne année 2012, l'hôtellerie de luxe et haut-de-gamme devraient continuer à tirer la croissance du marché hôtelier en France en 2013, prévoit le cabinet InExtenso-Deloitte dans son étude annuelle publiée jeudi.

Les hôtels de luxe, seule catégorie dont la fréquentation n'a pas faibli en 2012, resteront dynamiques grâce à la clientèle internationale et leurs revenus devraient croître de 3 à 5% l'an prochain, a indiqué Olivier Petit, directeur associé du cabinet, lors d'une conférence de presse.

Le haut-de-gamme devrait connaître une croissance plus modérée, entre 1 et 3%, en raison de son exposition plus forte au marché des séminaires et des conventions, qui sera affecté par la crise, a-t-il estimé.

A l'inverse, après une année 2012 atone, l'hôtellerie économique souffrira en 2013 de la concurrence accrue des résidences de tourisme et des établissements milieu-de-gamme.

Le cabinet s'attend en moyenne à une croissance de l'activité comprise entre 1% et 2% en France, toutes catégories confondues.

"2013 sera une année de défis et d'inquiétudes", selon M. Petit, qui note toutefois que le calendrier événementiel sera meilleur qu'en 2012.

Pour 2012, le cabinet, qui se base sur un échantillon représentant environ 40% de l'offre (chaînes et indépendants), note une véritable segmentation entre la province, en recul dans toutes les catégories, et Paris, qui profite à la fois de taux de fréquentation très élevés et de hausses des prix moyens.

Entre les deux, la Côte-d'Azur a tiré son épingle du jeu.

Le cabinet a également fait un point sur les résidences urbaines, dont l'offre s'est beaucoup développée ces dernières années: leurs revenus ont globalement progressé en 2012 pour la catégorie économique comme milieu de gamme.

L'étude remarque par ailleurs que la part des commissions prélevées par les agences de voyage type Expedia ou Booking (OTA) est de plus en plus importante.

Entre 2008 et 2012, le montant des commissions a crû de 28% alors que le chiffre d'affaires a progressé de 4% et le taux d'occupation de moins de 1%, selon Deloitte, qui souligne que le phénomène pèse sur les marges.

"Ces agences de voyage sont en train de s'approprier les clientèles de l'hôtel et vont développer leur propre carte de fidélité", a noté Philippe Gauguier, directeur associé.

L'utilisation des OTA doit donc passer par une stratégie réfléchie, conclut Deloitte.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.