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L'ancien ministre Pierre Arcand dément les allégations de son successeur

L'ancien ministre Pierre Arcand dément les allégations de son successeur

L'ancien ministre libéral des Relations internationales du Québec, Pierre Arcand, s'est défendu d'avoir camouflé des frais de voyage lors de son passage à la tête ce ministère.

Le cabinet du nouveau ministre des Relations internationales, Jean-François Lisée, soupçonne ses prédécesseurs d'avoir eu recours à des méthodes comptables créatives pour camoufler certains frais de voyage, comme la location de voitures, de salles de réunion, pour les services d'interprète et pour les services d'un photographe. Des dépenses de voyage de députés et de ministres n'auraient pas toutes été comptabilisées, question de minimiser le coût officiel des déplacements.

M. Arcand soutient simplement qu'il est normal que certains frais soient attribués à d'autres postes budgétaires au cours d'un déplacement. « Si vous allez, comme c'est le cas, à Washington, et qu'il y a une réception - et que la réception est assurée par le bureau à Washington - vous comprenez que c'est assumé par le bureau à Washington », explique-t-il.

M. Arcand faisait ainsi référence à un voyage à Washington en juin 2009. Officiellement, le voyage a coûté 3000 $, mais, lorsqu'on tient compte de tous les déboursés en transport, le coût du voyage passe à 12 800 $.

Même scénario, en octobre 2011, la ministre des Relations internationales, Monique Gagnon-Tremblay, effectue un voyage au Brésil et soumet ensuite un compte de dépenses pour un montant d'environ 15 000 $. Mais lorsqu'on tient compte de tous les frais de transport, le coût du voyage passe à 12 800 $.

Il s'agit de deux cas parmi quelque 160 autres recensés par le cabinet du nouveau ministre des Relations internationales, qui s'interroge sur la comptabilité adoptée par ses prédécesseurs libéraux.

L'entourage de Jean-François Lisée soupçonne le ministère d'avoir modifié ses méthodes de calcul en 2009.

Rien ne démontre que les ex-ministres, Pierre Arcand et Monique Gagnon-Tremblay, étaient au courant de la manière dont ont été comptabilisés leurs frais de représentation. On ignore également qui au ministère des Relations internationales a ordonné en 2009 d'apporter des changements aux méthodes de calcul des voyages à l'étranger.

Avec les informations d'Hugo Lavallée

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