Enbridge et un partenaire projettent de dépenser jusqu'à 3,4 milliards de dollars américains afin de reconfigurer une canalisation de gaz naturel pour acheminer du pétrole jusqu'à la côte orientale du golfe du Mexique. Ce marché repose actuellement sur le transport par trains et par barges.
Le géant de l'énergie de Calgary et Energy Transfer Partners, de Houston, posséderaient chacun 50 % du pipeline envisagé, lequel devrait s'étirer sur une distance de plus de 1100 kilomètres entre la plaque tournante pétrolière de Patoka, dans l'Illinois, et celle de James, en Louisiane. Energy Transfer exploiterait la canalisation.
Chacun des deux partenaires investirait une somme de 1,2 à 1,7 milliard de dollars américains dans le projet.
La canalisation devrait être en service d'ici 2015, avec une capacité qui pourrait atteindre entre 420 000 et 660 000 barils de brut par jour.
Le projet devra recevoir le feu vert des autorités de réglementation pour aller de l'avant.
Au Canada, Enbridge s'est fait connaître pour son projet de construction de l'oléoduc Northern Gateway, qui doit relier des sites d'exploitation de sables bitumineux albertains à des sites portuaires en Colombie-Britannique, à des fins d'exportation du pétrole.
Résultats financiers
Par ailleurs, Enbridge a annoncé vendredi avoir enregistré au quatrième trimestre de 2012 un bénéfice net de 146 millions de dollars, ou 18 ¢ par action, en baisse par rapport aux profits de 159 millions, ou 21 ¢ par action, réalisés lors de la même période un an auparavant.
En tenant compte des éléments non récurrents, le bénéfice net d'Enbridge a été de 327 millions de dollars, ou 42 ¢ par action, comparativement au résultat de 273 millions, ou 36 ¢ par action, de l'année précédente.
Les revenus de l'entreprise ont été de 7,2 milliards au cours de la période de trois mois terminée le 31 décembre, en baisse par rapport à ceux de 7,3 milliards du dernier trimestre de l'exercice 2011.
À la Bourse de Toronto, vendredi, les actions d'Enbridge ont clôturé à 44,36 $, en hausse de 23 ¢ par rapport à leur précédent cours de clôture.