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Hausse de taxes : des galeries d'art lancent un cri du coeur

Hausse de taxes : des galeries d'art lancent un cri du coeur

Après les commerçants et les propriétaires, c'est maintenant au tour de certaines galeries d'art du Vieux-Québec de protester contre la hausse de leur compte de taxes. Des artistes s'inquiètent pour la survie de leur commerce et certains d'entre eux songent même à mettre la clé sous la porte.

C'est le cas de l'artiste peintre Raymonde Vézina. Elle et onze autres artistes tiennent à bout de bras la Galerie Buade depuis une vingtaine d'années. En vertu des hausses de taxes décrétées par la Ville de Québec, le local que ces artistes louent sur la rue Saint-Paul coûtera environ 3700 $ de plus par année. Il s'agit d'une hausse de 77 %.

Le collectif plaide que cette hausse vertigineuse pourrait le forcer à procéder à la fermeture de certaines boutiques. Déjà, depuis quelques années, la Galerie Buade a subi les contrecoups de la baisse touristique, entre autres celle des Américains.

« Avec un compte de taxes de ce montant-là, je pense qu'on ne pourra pas survivre là. C'est tragique », lance Mme Vézina.

Le son de cloche est le même du côté de Mario Bernardo, propriétaire de l'immeuble qui abrite la Galerie Buade. Ce dernier a vu son compte de taxes augmenter de plus de 50 %. M. Bernardo promet de se battre et de contester son compte de taxe. Il est cependant conscient que si sa tentative échoue, la survie de la Galerie Buade sera en péril.

Rappelons que les artistes et les commerçants reprochent à la Ville de Québec d'imposer un taux uniforme de taxation sur les locaux non résidentiels. Ils déplorent que leurs commerces se retrouvent dans la même catégorie que les restaurants que les entrepôts par exemple.

C'est le cas du galeriste-propriétaire Louis Lacerte. S'il ne conteste pas les hausses d'évaluation, il déplore en revanche le principe du taux de taxation uniforme. M. Lacerte en a contre le fait que sa galerie soit évaluée sur la même base que d'autres commerces différents du sien. Il n'exclut pas de fermer boutique.

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