Le festival de création de jeux vidéo Bivouac urbain ne reviendra pas à Québec cette année. Après quatre ans, les organisateurs bénévoles abandonnent l'événement par manque de temps, mais aussi à cause du défi de trouver des commanditaires.
Le Bivouac urbain coûtait de plus en plus cher, entre autres, parce qu'il s'agissait d'un événement extérieur.
L'un des cofondateurs, Philippe-Antoine Lehoux, note que l'événement n'a jamais été déficitaire, mais les risques qu'il le devienne étaient de plus en plus grands. « Chaque année, c'était quand même un défi de faire le bouclage financier, ce qu'on a réussi dans les quatre dernières éditions, mais on a toujours senti qu'il y avait un risque quand même élevé que ce bouclage-là ne se fasse pas à une certaine édition, ce qui pour nous aurait été désastreux », explique M. Lehoux.
Le président de Berzerk studio, Simon Lachance, se dit déçu. Il souhaitait participer à nouveau cette année. C'est au Bivouac urbain que son entreprise s'est fait remarquer et a obtenu un contrat pour le système Androïd de Google.
« On a commencé avec trois personnes dans notre sous-sol avec un rêve de faire des jeux. On est rendu avec des contrats à travers le monde, ça grâce au Bivouac », affirme M. Lachance.
L'événement était aussi un bon endroit pour dénicher des talents, poursuit-il. « On a un employé qui a gagné le Bivouac l'année passée. On l'a recruté. »
Philippe-Antoine Lehoux se dit quand même ouvert à l'idée d'organiser un autre Bivouac urbain, d'ici quelques années.