Les États-Unis n'excluront aucun secteur économique lors des négociations pour l'instauration d'une zone de libre-échange avec l'Union européenne, d'après ce qu'a indiqué le représentant spécial au Commerce extérieur américain, Ron Kirk.
Dans son discours à la nation, lundi soir, le président Barack Obama avait souhaité l'ouverture de ces négociations avec l'Europe, en vue de conclure un accord transatlantique sur le commerce et l'investissement.
Selon Ron Kirk, les négociateurs américains accepteront de parler d'agriculture, d'organismes génétiquement modifiés (OGM) ou de tout autre dossier afin de créer « une des plus grandes zones de libre-échange au monde ».
Mais les discussions entre les parties s'annoncent épineuses, l'Europe ayant maintes fois refusé d'importer du boeuf américain nourri aux hormones. La France, pour sa part, a fait savoir qu'elle entendait défendre « ses valeurs et son modèle agricole » lors de ces pourparlers que l'Union européenne souhaite voir démarrer en juin.
D'ores et déjà, toutefois, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a prévenu que les négociations ne seront « pas faciles ».