Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Nouveau départ

Nouveau départ

Russell Martin ne s'inquiète pas outre mesure de la séquence d'insuccès des Pirates de Pittsburgh qui perdure depuis deux décennies.

Après deux saisons avec les Yankees de New York, le Québécois s'est joint aux Pirates en décembre et il se trouve au camp préparatoire de l'équipe à Bradenton, en Floride. Les Pirates n'ont pas participé aux séries éliminatoires depuis 20 ans.

« Tout le monde est au premier rang présentement, a déclaré le receveur. On ne peut changer le passé, mais on peut se préparer pour la saison qui s'en vient. »

Les Pirates étaient à la recherche d'un nouveau receveur et ils ont offert un contrat de deux ans d'une valeur de 17 millions de dollars à Martin. Ce dernier ne s'est pas fait prier pour l'accepter et il est devenu l'un des premiers joueurs autonomes à changer d'équipe durant l'hiver.

« Le contrat proposé par les Pirates était - de loin - le meilleur disponible. C'était difficile de refuser ou d'attendre une offre supérieure d'une autre équipe. »

Martin ne voulait pas absolument quitter les Yankees, mais il savait bien que ces derniers voulaient réduire leur masse salariale.

« C'est l'aspect affaires du baseball. Je n'ai pas de problème avec ça, a assuré Martin. Est-ce que je voulais encore jouer pour les Yankees? Bien sûr. Qui ne le voudrait pas? C'est un endroit formidable pour jouer au baseball, mais je n'ai pas eu cette chance. Donc, je vais faire de mon mieux ici. »

Au travail

Martin a scruté avec soin les bandes vidéo du personnel de lanceurs de l'équipe lors des trois derniers mois, tentant d'observer les forces et les faiblesses des partants et des releveurs.

Vu qu'il participera au Championnat mondial de baseball pour le Canada, il ratera une partie du calendrier de la Ligue des pamplemousses.

« C'est pour ça que je me suis mis au travail si tôt. Ça fait beaucoup de travail en peu de temps, mais c'est mieux que lorsque vous êtes échangé durant la saison et que vous devez vous familiariser avec le personnel des lanceurs en 24 heures. »

« Il fait ses devoirs et il joue bien, confirme le lanceur des Pirates A.J. Burnett, qui a joué avec Martin à New York en 2011. Il a un geste rapide vers le deuxième cousin et il est aussi bon en défense que Rod [Barajas, l'ancien receveur des Pirates]. Et il va nous donner de bons élans en attaque. »

Martin, qui aura 30 ans vendredi, a maintenu une moyenne au bâton de ,260 dans les majeures. Il a frappé 21 circuits en 2012, un sommet dans sa carrière.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.