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La Ville déterminée à privatiser la gestion des équipements sportifs

La Ville déterminée à privatiser la gestion des équipements sportifs

La Ville de Québec confirme son intention de compléter la privatisation de la gestion des équipements de sports et de loisirs sur son territoire.

Dans un document interne déposé le 18 janvier et obtenu par le quotidien Le Soleil, la Ville de Québec expose son plan de privatisation dans les services de loisirs. La Ville estime que le recours à la sous-traitance permettra des économies de 2 millions de dollars d'ici 2016.

L'entretien et la surveillance des piscines, des patinoires et des terrains de jeux, surtout dans l'arrondissement de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge, sont visés par ce plan.

Le passage de ce secteur à la sous-traitance toucherait 258 employés, employés manuels et de bureaux, de même que des cadres. Ces employés seraient dirigés vers d'autres tâches, mentionne le maire de Québec. « J'ai toujours dit qu'on veut gérer la Ville de Québec avec le moins d'employés possible. Il n'y a rien de neuf là-dedans. Alors, on n'a pas à se surprendre. On est capable de tout faire ça sans qu'un employé régulier perde son emploi. Mais moins on aura d'employés, moins ça coûtera cher et moins ça coûtera cher de taxes », affirme Régis Labeaume.

Les cols bleus, qui négocient actuellement leur nouvelle convention collective, ne sont pas surpris de cette démarche du maire. Ils sont néanmoins un peu amers. Le président du syndicat des employés manuels, Marc-André Dufour, a l'impression que la Ville leur cache quelque chose.

« Le discours et les façons de faire ne changent pas. S'il faut s'asseoir avec du monde qui négocie supposément de bonne foi et qu'on s'aperçoit qu'ils ont un scénario x dans le placard et qu'ils attendent juste la signature pour passer à une autre étape, je pense qu'on a été dupe une fois, on ne le sera pas deux fois », dit-il.

Jusqu'à maintenant, les tentatives de la Ville pour privatiser les services de collecte de déchets, d'entretien ménager et d'horticulture ont échoué. Les cols bleus ont contesté le recours à la sous-traitance notamment pour la collecte des ordures et ont obtenu gain de cause. La Ville est condamnée à verser 5 millions de dollars à leur syndicat.

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