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Le retour attendu de Valois-Fortier

Le retour attendu de Valois-Fortier

À l'aube de la nouvelle saison, le judoka québécois Antoine Valois-Fortier est prêt pour son retour à la compétition. Même si toute l'attention que lui confère son statut de médaillé olympique suscite en lui quelques petites appréhensions...

« C'est sûr que je me sens plus regardé qu'avant. En fait, les attentes, c'est ce qui me stresse le plus pour cette saison. Je n'ai jamais eu à composer avec ce genre de pression là. Mais je suis entouré de gens qui l'ont fait pendant plusieurs années, alors on va travailler là-dessus », a raconté l'athlète de 22 ans, neuvième mondial chez les moins de 81 kg.

L'entraîneur Nicolas Gill, double médaillé olympique, sait très bien à quoi son protégé sera confronté dans les prochains mois.

« Le statut d'Antoine a changé et les attentes à son endroit ont aussi changé pour plusieurs. Ce sera une adaptation. Mais il ne faut pas oublier que c'est un jeune athlète et qu'il a encore des choses à apprendre, explique Gill. C'est plus dans cette optique-là qu'il faut voir les choses. Les résultats, ils viendront s'il fait ce qu'il a à faire. Sinon, ils ne viendront pas. Ce n'est pas plus compliqué que ça! »

Maintenant que la folie postolympique s'est un peu estompée, Valois-Fortier a repris le travail intensément sur les tatamis. « Je ne peux pas dire que je suis aussi prêt qu'avant les Jeux, mais je me sens mieux qu'avant Tokyo. »

Au Grand Chelem de Tokyo, en décembre, le Québécois s'était incliné au deuxième tour. Il s'agissait de son premier tournoi après les JO. Très pris par sa tournée canadienne, ses études universitaires et ses nouvelles occupations de conférencier, le judoka avait eu bien peu de temps à consacrer à sa préparation.

Cette fois-ci, les choses sont différentes. « Au mois de janvier, on a repris l'entraînement beaucoup plus sérieusement. On a fait un camp d'entraînement avec l'équipe américaine et ç'a vraiment recommencé fort. »

Les études avant les compétitions

La seule ombre au tableau est l'état de son coude droit. Toujours incommodé par une petite déchirure ligamentaire subie à l'entraînement au début janvier, Valois-Fortier a hésité avant de confirmer sa participation au Grand Chelem de Paris qui débutera samedi.

« Ce n'est rien de bien sérieux. Ça m'a un peu limité dans les combats à l'entraînement, mais ça ne m'a pas empêché de relativement bien me préparer, a-t-il précisé. Même si mon coude n'est pas rétabli à 100 %, nous avons décidé que je ferais la compétition cette fin de semaine pour m'adapter le plus vite possible aux nouveaux règlements. »

Valois-Fortier participera ensuite à l'omnium de Budapest et au Grand Prix de Düsseldorf.

« Ses attentes sont élevées en terme de performance pour ce voyage. Pour moi, ce n'est pas quelque chose de très important. S'il fait un total de huit combats dans les trois tournois, ce serait suffisant pour moi, a déclaré Gill. En terme de performance, il n'y aura que les Championnats du monde qui seront importants pour lui cette saison. Pour le reste, l'emphase sera davantage mise sur sa progression et les choses qu'il a à travailler ».

« Comme c'est l'année juste après les Jeux, c'en est une un peu moins importante et on peut se permettre plus de choses, a ajouté Valois-Fortier. J'aimerais essayer de me concentrer un peu plus sur mes études et peut-être faire moins de compétitions. Le gros objectif cette année, ce sont les mondiaux. Autrement, on va prendre les compétitions une à la fois. »

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