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Jour de célébration

Jour de célébration

La colère de Vladimir Poutine aura marqué le 7 février 2013, précisément à un an des Jeux de Sotchi. Avant le lancement du décompte, les menaces terroristes ou le climat.

Le président de la Russie a en effet limogé le no 2 du Comité olympique russe, jeudi, après avoir appris les retards et les dépassements de coûts dans les travaux du complexe de saut à skis.

Un geste spectaculaire pour rappeler, un an avant les cérémonies d'ouverture, qu'il est seul maître à bord.

Le maître est vite passé en mode célébration. Il assiste avec le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, et le responsable du comité de coordination du CIO pour Sotchi, Jean-Claude Killy, à une grande cérémonie organisée au Palais de glace Bolchoï, un bâtiment de 7000 mètres carrés recouvert d'une coupole en verre construit dans le village olympique.

Des cérémonies ont commencé jeudi dans huit villes de Russie où le compte à rebours a été lancé, de Khabarovsk (Extrême-Orient) à Saint-Pétersbourg (partie occidentale) en passant par Ekaterinbourg (Oural) et Novossibirsk (Sibérie).

À Moscou, le compte à rebours a commencé sur un affichage électronique à la seconde près, non loin de la Place Rouge, sur une construction de plusieurs mètres symbolisant les montagnes du Caucase. Le décompte a été lancé par le maire de la capitale, Sergueï Sobianine, en présence d'athlètes et de quelques centaines de spectateurs agitant des drapeaux russes.

Pour marquer l'évènement, le comité d'organisation a annoncé jeudi l'ouverture de la vente des billets pour les compétitions et cérémonies d'ouverture et de fermeture. Les billets les moins chers sont vendus 16 dollars américains et les plus chers atteignent 1675 dollars pour la cérémonie d'ouverture du 7 février. Plus de la moitié des billets coûtent moins de 168 dollars.

Par comparaison, les prix des billets pour les Jeux de Vancouver allaient de 25 à 1100 dollars.

Mais dans un an, le 7 février 2014, quand les Jeux commenceront, la colère du président laissera place à la douceur du ciel.

Soucis climatiques

C'est toutefois la température qui risque de causer des maux de tête aux organisateurs et qui, à un an des Jeux, suscite le plus d'inquiétude. Le climat de Sotchi, au bord de la mer Noire, est classé subtropical, tout comme à Nagano, faut-il le rappeler, qui a organisé les Jeux d'hiver de 1998.

La température moyenne à Sotchi en février est de 9 degrés Celsius. C'est donc plus chaud qu'à Vancouver au même moment de l'année. Lors des derniers Jeux d'hiver, on a eu peur, car le mercure est monté jusqu'à 18 degrés au bord du Pacifique.

Heureusement, les différences de température entre la ville et les montagnes sont plus extrêmes dans le Caucase. Le record pour Sotchi a été de plus 22 à moins 34 degrés, alors que pour Vancouver, il est de plus 14 à moins 24 degrés en raison de l'influence bénéfique de l'océan Pacifique.

Il y a toutefois un doute sur les quantités de neige qu'on y retrouvera, car la station de Krasnaya Polyana, où auront lieu les épreuves de ski, reçoit beaucoup moins de neige qu'à Whistler au même mois de l'année. Moins de la moitié, précise Environnement Canada.

« L'inquiétude, c'est le réchauffement de la planète, explique David Philips, météorologue à Environnement Canada. L'hiver a beaucoup changé, et ce n'est pas juste au Canada, c'est partout. »

Mais les organisateurs des Jeux de Sotchi ont le budget pour prévoir le pire. Ils ont en effet déjà commencé à stocker de la neige sur les glaciers en vue des Jeux.

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