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Un site met le budget de l'Alberta entre les mains des citoyens

Un site met le budget de l'Alberta entre les mains des citoyens

Le gouvernement de l'Alberta propose à ses citoyens de se mettre dans la peau de son ministre des Finances, Doug Horner.

Un nouveau site web lancé mercredi leur permet d'imaginer les meilleures décisions à prendre pour le prochain budget provincial, qui sera déposé le 7 mars. Budgetchoice.ca propose notamment d'imaginer le prix du pétrole, pour ensuite faire des choix de revenus et de dépenses, au moyen de chiffres proche de la réalité.

Par exemple, pour les revenus du gouvernement, les citoyens peuvent augmenter les impôts des entreprises ou des particuliers, ou encore créer une taxe de vente ou une cotisation à l'assurance maladie. Une taxe de vente de 2 % rapporterait près de deux milliards dans les coffres de l'État, selon la simulation.

Du côté des dépenses, les citoyens peuvent évaluer chaque ministère et décider de maintenir les dépenses actuelles ou de les réduire. Le site propose de trois à quatre options différentes pour réduire les dépenses de chaque ministère, en indiquant à chaque fois combien il serait possible d'économiser.

Des options qui risquent de faire jaser

Le site permet de connaître ce qu'il serait possible d'économiser en abaissant le salaire des médecins, alors que ceux-ci et la province se livrent à d'âpres discussions, depuis que le ministre de la Santé, Fred Horne, leur a imposé un contrat de travail à la mi-novembre dernier. Il l'a depuis annulé et espère arriver à une entente d'ici la fin de la préparation du budget.

C'est d'ailleurs en rappelant que les médecins albertains sont les mieux payés au pays, ce qui coûte cher à un gouvernement confronté à des « choix difficiles », que la première ministre avait évoqué l'idée de ramener les cotisations à l'assurance maladie, lundi. Elle a écarté cette idée deux jours plus tard.

D'autre part, budgetchoice.ca offre l'option de supprimer le Secrétariat francophone, afin d'économiser 1,3 million de dollars. Le gouvernement n'aurait ainsi plus de lien de communication avec la communauté francophone, ce que ne risquent pas d'apprécier les représentants de la communauté.

L'Alberta compte environ 69 000 francophones, selon la province.

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