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Risques accrus de crise cardiaque chez les Premières Nations et les Inuits

Risques accrus de crise cardiaque chez les Premières Nations et les Inuits

Une étude de l'Institut canadien d'information sur la santé révèle que les Premières Nations et les Inuits sont plus susceptibles de subir une crise cardiaque que les non Autochtones.

Cette recherche visait à comparer les régions à prédominance autochtones par rapport aux centres urbains.

« C'est important quand on regarde les complications », explique-t-elle. Le diabète, l'obésité, l'hypertension et le tabagisme sont des maladies beaucoup plus présentes dans les communautés autochtones.

Le chef de l'Assemblée des Premières du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, croit qu'il faudrait miser sur la prévention pour renverser la vapeur. « On fait beaucoup d'intervention, mais peu de prévention. C'est là que les moyens sont plutôt rares pour les communautés », indique-t-il.

Plusieurs facteurs en cause

Infirmier depuis 15 ans dans la communauté micmac de Gesgapegiag, Pierre-Paul Deslauriers estime qu'il y a plusieurs facteurs à prendre en considération. Selon lui, les Autochtones sont davantage touchés par certaines maladies à cause de leur génétique.

Si le taux d'hospitalisation lié aux crises cardiaques est particulièrement inquiétant chez les Premières Nations, il est toutefois 35 % inférieur chez les Inuits qui consomment beaucoup de poisson riche en oméga 3.