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Le Tribunal canadien des droits de la personne rejette la plainte d'un mineur chinois de Tumbler Ridge

Le Tribunal canadien des droits de la personne rejette la plainte d'un mineur chinois de Tumbler Ridge

La Commission canadienne des droits de la personne a rejeté une plainte déposée par un mineur chinois contre le Syndicat des Métallos à propos de la campagne menée tous azimuts par celui-ci contre les travailleurs étrangers dans une mine de charbon du nord-est de la Colombie-Britannique.

Dans une lettre envoyée à la commission le mois dernier, Huizhi Li, l'un des 17 travailleurs déjà arrivés sur place pour travailler à la mine de l'entreprise HD Mining à Murray River, cite le contenu du site Internet des Métallos qui, dit-il, viole les droits de la personne.

Plus précisément, M. Li a cité des allégations, émises par les Métallos et d'autres groupes du domaine du travail, voulant qu'environ 200 mineurs chinois embauchés par l'entreprise travaillent pour des salaires et des avantages moindres que la norme canadienne.

Le syndicat a également déposé une plainte en matière de sécurité en vertu de la Loi sur les mines de la province, alléguant que les mineurs de Murray River ne comprenaient pas suffisamment bien l'anglais pour comprendre leurs droits, ou pour comprendre et respecter les normes de santé et sécurité.

Un porte-parole de la commission a dit ne pas être en mesure de commenter les décisions d'acceptation ou de rejet des plaintes, mais le syndicat a mentionné que des avocats avaient appris, la semaine dernière, que la plainte ne correspondait pas aux conditions minimales en vertu de la Loi sur les droits de la personne.

Deux syndicats liés au milieu minier ont demandé à la Cour fédérale d'examiner la décision du gouvernement fédéral d'octroyer à HD Mining des permis pour 201 travailleurs étrangers temporaires.

Cet examen doit débuter en avril.

Le directeur de l'Ouest pour le Syndicat des Métallos, Steven Hunt, soutient que l'origine des travailleurs étrangers lui importe peu, mais qu'il s'inquiète que des travailleurs qualifiés canadiens n'aient pas été retenus pour ces emplois.

« Notre position est claire et précise », souligne-t-il, « nous défendons les droits des travailleurs, ce qu'ont omis de faire deux niveaux de gouvernement. Ce travailleur était vraisemblablement confus ».

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