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CTT : une solution aux portes de métro bloquées

CTT : une solution aux portes de métro bloquées

Le constructeur Bombardier a identifié le problème informatique à l'origine du fonctionnement capricieux des portes des nouvelles rames de métro de Toronto, indique la Commission des transports (CTT) qui se plaignait de nombreux retards causés par ce problème.

Le problème était tel que certaines des 27 rames devaient être mises hors service en pleine heure de pointe. Le PDG de la CTT avait qualifié leur rendement « d'inacceptable » et avait demandé, en décembre dernier, une réunion d'urgence avec la direction de Bombardier.

La Commission des transports précise maintenant que toutes les portes des nouvelles rames seront reprogrammées d'ici la fin février. Aucun coût ne sera imputé à la CTT.

La fermeture capricieuse des portes causait de nombreux retards depuis l'entrée en service des nouveaux wagons à l'été 2011. La Ville a reçu 27 des 70 nouvelles rames qui doivent être livrées d'ici 2014.

Les nouveaux wagons à aire ouverte peuvent transporter jusqu'à 10 % plus de passagers que les anciennes rames construites dans les années 70. Leur entrée en service sur la ligne Yonge-University-Spadina devait d'ailleurs mener à une réduction des temps d'attente pour les usagers.

Toutefois, le porte-parole de la CTT, Brad Ross, avait expliqué que lorsqu'une porte était retenue ou bloquait pour une raison ou une autre, le conducteur devait faire rouvrir et fermer les portes de la rame. Lorsque ce cycle était répété trois fois, la rame devait être mise hors service pour fins de redémarrage.

Selon Bombardier, il s'agissait d'une simple mesure de sécurité et non pas d'un problème de fonctionnement. Le directeur des communications de Bombardier Transport, Marc Laforge, soutenait que ce n'était qu'une question d'ajustement. « Moi je peux vous confirmer, avait-il dit en décembre dernier, que la TTC a requis dans le projet des portes à haute sensibilité. »

Achat controversé

Les nouvelles rames de Bombardier avaient déjà fait les manchettes en novembre dernier, parce que des personnes en fauteuil roulant se plaignaient de ne pas pouvoir y monter facilement. Les wagons, qui doivent être complètement accessibles aux personnes à mobilité réduite, sont souvent plus hauts que le quai.

Le contrat de plus d'un demi-milliard de dollars pour l'acquisition des nouveaux wagons avait lui-même soulevé la controverse, parce qu'il avait été accordé sans appels d'offres.

Un consultant retenu par la Ville avait jugé l'offre de Bombardier comparable à d'autres contrats accordés à l'époque. Mais les critiques n'étaient pas convaincues.

L'ex-maire, David Miller, avait défendu la décision en soulignant que Bombardier était une compagnie canadienne et que le contrat protégeait des emplois notamment à l'usine ontarienne du fournisseur à Thunder Bay.

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