Mokhtar Belmokhtar, qui a revendiqué au nom d'Al Qaïda la responsabilité de la prise d'otages en Algérie, se dit prêt à négocier avec les Occidentaux et demande à la France de cesser ses raids au Nord-Mali.
Le chef d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) s'exprimait sur une vidéo diffusée dimanche sur le site internet d'information mauritanien Sahara Media.
Par ailleurs, les soldats français progressaient dimanche vers le nord du Mali, alors que plusieurs pays ont répondu à l'appel lancé la veille par Paris et les dirigeants ouest-africains à une aide internationale accrue. Les forces de l'opération Serval sont arrivées à Niono et à Sévaré, a confirmé le lieutenant-colonel Emmanuel Dosseur, porte-parole militaire français à Bamako.
Mais la situation « n'est pas très claire » à Diabali, localité de l'ouest du Mali tombée lundi aux mains des islamistes armés, qui l'auraient ensuite abandonnée, a expliqué le chef des opérations de l'armée française dans ce secteur.
Les forces françaises sont confrontées à des combattants « dont les qualités sont la détermination à se battre et la mobilité », a ajouté le lieutenant-colonel Frédéric.
L'ombre des représailles
Le président malien Dioncounda Traoré a lancé à Abidjan, lors du sommet ouest-africain sur le Mali, une mise en garde contre les « exactions » lors des opérations militaires en cours, a indiqué dimanche le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, relayant cet appel.
Des ONG ont dit redouter en représailles des actes de vengeance de la part de l'armée malienne, de milices et d'habitants contre les populations touareg et arabes du Nord.
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