Des groupes de pêcheurs aux Maritimes accueillent froidement l'idée d'imposer un quota par bateau à l'industrie du homard.
L'ancienne ministre des Pêches et des Océans Gail Shea a suggéré récemment qu'on réfléchisse à la possibilité d'un quota par bateau.
En Nouvelle-Écosse, le président de l'association 1688 des pêcheurs de homard professionnels, James Mood, considère qu'une telle mesure sonnerait le glas pour plusieurs collectivités côtières.
Le directeur général de l'Union des pêcheurs des Maritimes, Christian Brun, craint pour sa part les répercussions à long terme d'une telle mesure.
« Les risques, c'est quand on a des quotas potentiellement transférables, on finit par avoir ceux qui ont plus de moyens qui achètent ces quotas. Puis, ils les accumulent. On finit par enlever les bénéfices de ces pêches-là des mains de plusieurs joueurs pour les mettre dans les mains de quelques joueurs », affirme Christian Brun.