Les sept candidats à la direction du Parti libéral de l'Ontario et donc par le fait même, au poste de premier ministre de la province doivent se rencontrer dimanche lors d'un nouveau débat à Ajax.
Les thèmes abordés seront le transport, les soins de santé dans les régions à la périphérie de Toronto. Les candidats devront aussi dégager leurs priorités au cas où ils seraient élus.
Il ne reste que quelques semaines avant le congrès à l'investiture du parti à Toronto. Les discussions pourraient s'intensifier notamment au sujet de certaines décisions controversées prises par les libéraux ces derniers mois.
Une course sur fond de conflit de travail
La résolution du conflit de travail qui découle de la décision d'imposer des contrats à environ 126 000 enseignants et professionnels de l'éducation plus tôt cette semaine par exemple reposerait sur les épaules du prochain premier ministre.
Le gouvernement a toutefois promis d'abroger la loi antigrève controversée qui lui donne le pouvoir d'imposer une convention collective aux enseignants, probablement avant qu'un nouveau chef soit désigné.
Les enseignants des écoles élémentaires publiques ont organisé des grèves tournantes d'une journée et ceux des écoles secondaires ont décidé de ne plus superviser les activités para scolaires.
Un seul candidat à la direction du PLO, l'ancien ministre de l'Éducation, Gerard Kennedy, a promis d'abroger la loi 115. D'autres disent qu'ils auraient repris les négociations avec les enseignants.