C'est aux États-Unis que les catastrophes naturelles ont coûté le plus cher en 2012. Selon la compagnie d'assurance Munich Re, 90 % des dégâts assurables associés aux catastrophes naturelles ont été enregistrés sur le territoire américain. La tempête Sandy, qui a frappé la côte est en octobre, a occasionné à elle seule des coûts estimés à 50 milliards de dollars, dont 25 milliards assurables.
L'assureur allemand estime par ailleurs que la sécheresse de l'été dernier, qui a touché la moitié des terres arables aux États-Unis, a occasionné des pertes agricoles de 20 milliards de dollars.
Selon Munich Re, ces deux catastrophes témoignent du type d'événements qui sont appelés à se reproduire dans les prochaines années. L'entreprise croit qu'il est essentiel de mieux s'adapter aux événements liés aux changements climatiques. Certaines régions des États-Unis, New York en particulier, pourraient ainsi adopter de meilleures mesures de protection contre les crues.
L'année 2012 a toutefois été moins dévastatrice que la précédente, au chapitre des catastrophes naturelles. Celles-ci ont causé des dommages de 160 milliards de dollars, alors que des dégâts estimés à 400 milliards avaient été enregistrés en 2011, l'année du tsunami au Japon.