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Côte-Nord : l'importante diminution du prix du fer fait craindre une réduction des investissements

Côte-Nord : l'importante diminution du prix du fer fait craindre une réduction des investissements

Le recul du prix du fer au cours de l'année a rendu nerveux les dirigeants des grandes entreprises et les politiciens. Après un prix record de 200 dollars la tonne, atteint durant l'hiver 2011, le prix du métal a dégringolé à 87 dollars la tonne en septembre dernier.

Pourtant il y a peu de temps, l'annonce du Plan Nord créait un élan d'optimisme.

Au mois de mars à Sept-Îles, l'ancien Premier ministre Jean Charest avait précisé le rôle de Québec dans un projet de troisième chemin de fer vers le Labrador. Le financement revenait, selon Jean Charest, à la Caisse de dépôts et placements du Québec et au Canadien National.

D'autre part, Ottawa s'est engagé à la hauteur de 55 millions de dollars dans un nouveau quai multi-usagers à Sept-Îles. Au cours de l'été, des promoteurs ont avancé 100 millions pour devenir partenaires.

En septembre, l'extension du réseau de gaz naturel a reçu l'appui de Port-Cartier. Le commissaire industriel, Bernard Gauthier, soutient que la région a le défi d'assurer un approvisionnement en énergie à bas coût aux entreprises qui s'installeront sur la Côte-Nord. Donc au niveau international, dit le commissaire, il nous manque ce petit élément-là pour réussir à faire éclore certains projets dans la deuxième et la troisième transformation.

Rio Tinto et l'aciériste russe Severstal sont parmi les utilisateurs potentiels. Arcelor Mittal et Cliffs sont également sur les rangs avec leur usine de bouletage. Cette dernière a récemment suspendu son projet d'expansion au lac Bloom.

L'industrie réclame des règles fiscales stables de Québec pour réaliser des investissements de 10 milliards de dollars par an à moyen terme.

Le gouvernement péquiste s'était engagé à tirer davantage de revenus de l'exploitation minière. Avec la diminution du prix du fer, la Première ministre, Pauline Marois, a cru bon de préciser qu'elle serait raisonnable sur la question des redevances.

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