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Le chef du PC manitobain exhorté à condamner les propos racistes de l'ancien président jeunesse

Le chef du PC manitobain exhorté à condamner les propos racistes de l'ancien président jeunesse

Le gouvernement NPD de la province ainsi que l'Assemblée des chefs du Manitoba demandent au chef du Parti progressiste-conservateur de condamner publiquement les propos racistes prononcés vendredi par l'ancien président de l'aile jeunesse du PC.

Le ministre des Affaires autochtones et du Nord, Eric Robinson, a quant à lui écrit une lettre à Brian Pallister, le chef du Parti conservateur, l'incitant à condamner la déclaration de Brayden Mazurkiewich, publiée vendredi sur Facebook.

« Écoutez attentivement les informations aujourd'hui. On dirait qu'ils vont annoncer qu'ils vont construire une freaking réserve en plein milieu de Winnipeg. Cette ville devient rapidement la risée de tout le pays », a notamment écrit le président de l'aile jeunesse du PC sur sa page Facebook.

M. Mazurkiewich a fait ce commentaire raciste en réaction à la décision de la Cour fédérale sur le terrain de la caserne militaire de Kapyong à Winnipeg.

Après avoir reçu des commentaires sur son message, il a ajouté : « Ça a été construit pour des femmes et hommes de l'armée qui travaillent durement, pas pour des Indiens profiteurs ».

Le président du parti, Ryan Matthews, lui a ensuite demandé sa démission.

« Les commentaires en question soulignent une ignorance troublante des questions concernant les Premières Nations et des principes de base des lois de la terre », a indiqué lundi dans un courriel à Radio-Canada un porte-parole du ministre Robinson.

« Il n'y a pas de place pour eux dans aucun parti politique au Manitoba », ajoute-t-il.

Alors que le président du parti, Ryan Matthews, s'est exprimé publiquement contre les propos de M. Mazurkiewich, M. Pallister refuse de le faire.

Réunion avec Pallister annulée

Le grand chef de l'Assemblée des chefs du Manitoba, Derek Nepinak, a annulé une rencontre prévue mercredi avec le chef du PC en raison de son refus de condamner les propos d'un membre de son parti. Derek Nepinak a lui aussi écrit à Brian Pallister pour lui demander des excuses publiques aux citoyens des Premières Nations du Manitoba.

Le grand chef de l'Assemblée des chefs du Manitoba estime que la démission de Braydon Mazurkiewich n'était rien d'autre qu'un exercice de correction politique. Le chef du Parti libéral, John Gerrard, a pour sa part déclaré que les commentaires de M. Mazurkiewich montraient une ignorance consternante par rapport à ce qui se passe dans les communautés autochtones.

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