Environ 200 personnes rassemblées lundi soir à Shediac, au Nouveau-Brunswick, ont promis de continuer à lutter contre la réforme de l'assurance-emploi.
Certains travailleurs ont exprimé leur frustration et leur inquiétude au sujet des changements à venir à l'assurance-emploi.
Linda Melanson, une travailleuse d'usine, a lancé que ce ne sont pas les travailleurs qui ont décidé que des industries seraient saisonnières. Les gens travailleraient à l'année longue si c'était possible, a-t-elle expliqué.
L'assemblée a décidé d'organiser une manifestation le 4 janvier prochain devant le bureau du député de Moncton-Riverview-Dieppe, Robert Goguen.
La réforme entrera en vigueur deux jours plus tard, soit le 6 janvier. Elle va resserrer les critères pour tous les demandeurs et prestataires de l'assurance-emploi.
L'organisateur syndical Michel Richard reconnaît que la réaction des gens a été plus tardive dans le sud-est du Nouveau-Brunswick, mais il souligne que ces travailleurs ne sont pas moins préoccupés que les autres.
« De la façon que ç'a été présenté, sans consultation, ça ne donne pas beaucoup d'opportunités aux gens à manifester. D'une autre façon, ce n'est pas nécessairement être en retard dans le sud-est. C'est que l'impact a plus d'ampleur au début dans la région de la Péninsule parce que malheureusement ces gens-là n'ont pas le centre, la métropole de Moncton. On dirait que ç'a pris plus de temps pour que les gens réalisent : " oh, attendez une minute, ça va nous affecter aussi ". Même à la onzième heure avant le 6 janvier, il ne sera pas trop tard pour manifester », explique M. Richard.