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Attentat contre des écoliers en Chine : quand un drame en cache un autre

Attentat contre des écoliers en Chine : quand un drame en cache un autre

Un forcené a poignardé 22 enfants et 1 adulte vendredi devant une école primaire du Henan, une région du centre-est de la Chine.

Sur les 22 jeunes victimes de l'attaque du Henan, deux d'entre elles ont dû être transférées aux soins intensifs. Aucune n'a perdu la vie. L'agresseur, qui souffrirait de troubles mentaux, a été arrêté par les autorités.

Ce drame est survenu le même jour que la fusillade qui a fait 26 morts dans une école primaire du Connecticut, aux États-Unis.

Alors que la possession d'armes à feu est illégale en Chine, la nouvelle du massacre américain a été largement relayée par la télévision et les réseaux sociaux chinois. L'agence officielle Chine nouvelle a ainsi conclu que la tuerie de Newtown devait déboucher sur de nouvelles mesures de contrôle des armes à feu aux États-Unis.

Si les armes à feu avaient été permises en Chine, comme c'est le cas aux États-Unis, « il y aurait probablement eu davantage de victimes tuées dans le Henan », estime le blogueur Zhao Chu.

Or, d'autres internautes reprochent aux médias chinois d'accorder trop d'importance au drame américain et pas assez au drame chinois, présumément pour minimiser les problèmes sociaux intérieurs. « Cela me met en colère de voir plein de reportages sur la tuerie aux États-Unis, mais presque rien sur ce qui s'est passé hier dans le Henan », déplore Zhang Kailin0303.

Ailleurs en Asie, la Thaïlande est reconnue pour son taux élevé de crimes commis par armes à feu dans des établissements d'enseignement, notamment par des rebelles islamistes.

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