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La Ville de Québec adopte son PTI

La Ville de Québec adopte son PTI

Le plan triennal d'immobilisations (PTI) de la Ville de Québec, qui prévoit les dépenses en infrastructures pour les trois prochaines années, a été adopté vendredi matin lors d'une séance extraordinaire du conseil municipal.

Le PTI prévoit des investissements de 1,6 milliard de dollars au cours des trois prochaines années, dont plus de 20 % seront consacrés au projet d'amphithéâtre.

C'est presque à l'unanimité que le PTI a été adopté puisque seul le conseiller indépendant du district de Saint-Sacrement, Yvon Bussières, a voté contre. Il reproche à l'équipe Labeaume de gonfler la dette municipale.

De son côté, le vice-président du comité exécutif à la Ville de Québec, Richard Côté, a rappelé que l'administration municipale déposera son budget lundi prochain et que les citoyens seront bien servis. « On dépose le budget et là, on vous parlera de la dette et je peux vous dire qu'on est drôlement fier », a-t-il affirmé.

Première séance depuis la démission de deux conseillers

Rappelons que la séance extraordinaire du conseil municipal de vendredi matin était la première depuis l'annonce de la démission de deux conseillers de l'équipe du maire Labeaume, Patrick Paquet et Ginette Picard-Lavoie. L'atmosphère à l'Hôtel de Ville était tout de même cordiale.

Les deux conseillers ont été salués poliment par leurs anciens collègues qui, à l'entrée du conseil, se sont dits solidaires du maire Labeaume. Aucune attaque n'a été faite à leur l'endroit au cours de la séance.

L'échange le plus musclé est survenu entre la conseillère Anne Guérette et un conseiller d'Équipe Labeaume, Sylvain Légaré. Mme Guérette souhaiterait être plus impliquée, à l'avenir, dans la préparation du PTI. « Continuez d'attendre le téléphone de Richard et de tout le monde ici et vous allez attendre encore bien des semaines et des années. Prenez les devants », lui a dit M. Légaré. « Je reste chez nous, Monsieur le Président, et j'attends que le téléphone sonne, a par la suite ironisé Mme Guérette. Ça, c'est du mépris et du dénigrement. Ce n'est pas correct. Moi, ce n'est pas comme ça que je veux qu'on fasse de la politique. »

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