Treize économistes de trois universités néo-brunswickoises invitent le gouvernement à revenir sur la réforme fiscale de 2008.
Ces économistes ont publié une lettre, vendredi, dans les quotidiens l'Acadie Nouvelle et le Telegraph Journal.
La réforme fiscale a réduit le taux d'imposition des particuliers privant ainsi la province d'importants revenus, selon les économistes.
Si les tranches d'imposition n'avaient pas été diminuées, disent-ils, le déficit projeté de 356 millions de dollars serait beaucoup plus petit.
« Il est temps de renverser la pendule et d'arrêter le processus. C'est normal, me semble-t-il, et équitable de demander à ceux qui ont les moyens de payer une part plus grande des dépenses du gouvernement », affirme Michel Deslierres, de l'Université de Moncton, un des signataires de la lettre.
« C'est une question d'équité aussi envers les générations futures. On ne peut pas continuellement financer nos dépenses actuelles avec des emprunts et remettre la facture à nos enfants et petits-enfants », ajoute M. Deslierres.