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Toronto, passage obligé des vols Montréal-Pékin

Toronto, passage obligé des vols Montréal-Pékin

Le marché asiatique est en forte expansion pour le transporteur Air Canada, qui offre 76 vols directs par semaine depuis Toronto.

Mais ces vols directs ne sont pas disponibles à Montréal, à la grande déception de plusieurs et malgré des liens commerciaux de plus en plus étroits avec la Chine, l'Inde et le Brésil.

Des études démontrent que les vols sans escale rapportent des millions de dollars en retombées économiques directes à un pays.

Air Canada affirme avoir bien essayé. « L'aéroport de Pékin est en pleine expansion et il est très congestionné, donc nous n'avons pas eu les créneaux d'atterrissages que nous désirions avoir. C'est partie remise », explique Isabelle Arthur, porte-parole du transporteur aérien.

Ces vols directs doivent être fréquents pour être prisés par les gens d'affaires, mais la demande doit être suffisante pour rentabiliser un vol régulier.

Les voyageurs asiatiques et sud-américains sont de plus en plus nombreux, dépensent beaucoup et séjournent longtemps à l'étranger.

« Plus on ajoute de barrières pour des touristes, plus on perd des opportunités d'obtenir cette croissance-là », explique Pierre Bellerose, de Tourisme Montréal.

L'arrivée en 2014 des appareils DreamLiner d'Air Canada devrait faciliter la création de vols directs en Asie et en Amérique du Sud.

Ces Boeing 777, plus petits et écoénergétiques, devraient permettre au transporteur aérien d'atteindre plus facilement la rentabilité dans ces marchés tant convoités.

Avec les informations de Valérie-Micaela Bain

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