Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Accusation de conflit d'intérêts : la première ministre albertaine exonérée par le président de l'Assemblée

Accusation de conflit d'intérêts : la première ministre albertaine exonérée par le président de l'Assemblée

La première ministre Alison Redford n'a pas trompé l'Assemblée législative au sujet de l'octroi d'un contrat au cabinet d'avocats dont fait partie son ex-mari, a conclu le président de l'assemblée Gene Zwozdesky lundi.

M. Zwozdesky accepte la version des faits de la première ministre qui nie les allégations de conflit d'intérêts révélées la semaine dernière. « Il n'y a pas eu de mensonge, ni d'intentions mensongères », a déclaré le président.

« Cette histoire est conclue », ajoute-t-il.

Des documents montrent que la firme de l'ancien conjoint de Mme Redford, Robert Hawkes, a été préférée à d'autres lors les premières démarches pour choisir les avocats qui représenteraient la province dans la cause l'opposant à l'industrie du tabac, enclenchée en 2010.

Elle était à ce moment ministre de la Justice, mais a quitté son poste avant que les contrats entre la province et la firme ne soient signés.

La semaine dernière, le Parti Wildrose a accusé d'avoir trompé les Albertains et a demandé une enquête du Commissaire à l'éthique.

Le Parti libéral et le Nouveau Parti démocratique ont demandé sa démission.

La première ministre a quant à elle dénoncé une campagne de salissage.

Rob Anderson, du Parti Wildrose, continue d'affirmer que la première ministre a menti aux Albertains, malgré les conclusions du président de l'Assemblée.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.