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RDC: le retrait des rebelles de Goma encore retardé

RDC: le retrait des rebelles de Goma encore retardé

Un porte-parole des rebelles du Mouvement du 23 mars, en République démocratique du Congo, a déclaré que les miliciens ont retardé leur départ de Goma de 48 heures pour « des raisons logistiques ». Ils seront toutefois partis d'ici dimanche, a-t-il ajouté.

Vendredi matin toutefois, des policiers de la RDC sont arrivés à Goma. Leur mission est de sécuriser la ville une fois les rebelles partis. Ils étaient, selon une journaliste présente sur place, environ 300.

Le M23 brave pour une deuxième fois l'ultimatum lancé par les voisins de la RDC quant à son retrait de Goma, capitale du Nord-Kivu qu'il occupe depuis plus d'une semaine. Les nations avaient fixé la date limite du départ des rebelles à vendredi, après que ceux-ci eurent une première fois choisi d'ignorer la demande des pays impliqués.

La déclaration du porte-parole, le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, laisse croire que les rebelles pourraient décider de rester à Goma. Leur départ de cette importante ville est l'une des conditions pour que le président de la RDC, Koseph Kabila, accepte d'entendre leurs revendications.

Plusieurs croient que les rebelles sont soutenus par le Rwanda. Un groupe d'experts des Nations Unies a suggéré que Kigali souhaite prendre le contrôle de cette région, riche en ressources minières.

Les membres du M23 sont d'anciens rebelles congolais qui avaient intégré l'armée nationale en 2009 en vertu d'un accord. Ils ont fait défection au printemps dernier en accusant Kinshasa de ne pas avoir respecté l'entente.

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