L'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe en Syrie, Lakhdar Brahimi, a blâmé jeudi le Conseil de sécurité de l'ONU pour le manque de progrès de sa mission visant à faire cesser les combats sur le terrain.
Il a estimé que dans le cas d'un éventuel nouveau cessez-le-feu, la présence d'une force de maintien de la paix serait requise.
Lakhdar Brahimi s'est rendu jeudi au siège de l'ONU, à New York, pour rendre compte de sa mission en Syrie. Il a souligné avoir des éléments pour un éventuel plan de paix, mais que ce plan ne pourrait être développé « tant que le Conseil ne fera pas front commun et ne sera pas prêt à adopter une résolution qui constituerait une base pour une sortie politique du conflit ».
Les puissances internationales restent très divisées sur les solutions à apporter au conflit syrien. Les États-Unis, ainsi que plusieurs pays arabes et européens, réclament le départ du président syrien Bachar Al-Assad, tandis que la Russie, la Chine et l'Iran continuent de soutenir le régime.
Le conflit en Syrie a débuté en mars 2011, avec un soulèvement populaire pacifique contre le régime de Bachar Al-Assad. Il s'est progressivement transformé en guerre civile qui a causé la mort d'au moins 40 000 personnes, selon les militants de l'opposition.
Associated Press