Les mêmes normes d'inspection s'appliquent au boeuf destiné à la consommation au Canada qu'à celui destiné à l'exportation, a assuré jeudi l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA).
L'agence fédérale y est allée de cette précision suite à des informations véhiculées par des médias selon lesquelles les inspecteurs de l'usine XL Foods, en Alberta, avaient reçu ordre d'ignorer la contamination de carcasses tant qu'elles n'étaient pas destinées à être exportées vers le Japon.
Une note de service transmise aux inspecteurs en septembre 2008 leur demande en effet de s'assurer que la viande destinée au marché japonais a été entièrement nettoyée de ses débris fécaux, intestinaux et de la colonne vertébrale.
La même note demande aux inspecteurs assignés à la station « Japan Dura Mater » le long de la chaîne de production d'ignorer de telles contaminations sur la viande qui n'est pas destinée au Japon.
Une porte-parole de l'ACIA a toutefois indiqué que la note faisait référence à la répartition des tâches, et rappelé que la station d'inspection pour le Japon n'était pas la dernière étape de production.
Tolérance zéro en matière de contamination, selon l'ACIA
La poste-parole de l'ACIA, Lisa Gauthier, a indiqué par voie de communiqué que l'agence a une politique de tolérance zéro en matière de contamination, et rappelé que la chaîne de production est jalonnée de plusieurs points de contrôle.
Le ministre fédéral de l'Agriculture, Gerry Ritz, a publié un communiqué pour tenter de rassurer la population canadienne.
« L'ACIA continue à s'assurer que la viande vendue au Canada est toute aussi sécuritaire que celle exportée vers d'autres marchés, y compris le Japon, a soutenu le ministre. L'ACIA continue à s'assurer que la viande transformée au Canada répond à nos normes élevées de sécurité des aliments. Cela est requis par la loi et reconnu par nos clients internationaux comme étant un système de sécurité des aliments de qualité supérieure. »