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Vettel et le drapeau jaune

Vettel et le drapeau jaune

Sebastian Vettel a conservé son titre par trois points sur Fernando Alonso, en finissant 6e au Brésil. Mais il aurait dépassé un concurrent sous drapeau jaune au 9e tour.

C'est Jenson Button qui a averti Fernando Alonso, à l'arrivée, que la direction de course étudiait la question.

Sebastian Vettel aurait dépassé le pilote Sauber Kamui Kobayashi sous drapeau jaune au 9e tour, à la sortie du virage no 10 dans la montée vers la ligne droite de départ/arrivée.

Mais la FIA a vite confirmé qu'il s'agissait en fait d'un drapeau jaune et rouge, signifiant aux pilotes que la piste est glissante. Au pilote de juger s'il veut attaquer ou non.

Pour éviter toute confusion, il y a maintenant en appui aux drapeaux de grands panneaux lumineux de même couleur.

L'image du haut, prise de la retransmission télévisée, de ce 9e tour montre clairement qu'il y a un panneau lumineux jaune quand Vettel dépasse Kobayashi.

Or une lumière jaune signifie que le pilote doit garder sa position le temps de s'éloigner de la zone à risque. Mais Vettel dépasse Kobayashi.

Regardez l'image du bas, elle a été prise à l'entrée du virage no 7 et on voit clairement les deux drapeaux (jaune au-dessus du jaune et rouge) plus le panneau lumineux jaune derrière.

Vettel savait donc déjà à cet endroit qu'il n'avait pas le droit de dépasser Kobayashi.

Dans pareille situation, quand un pilote double sous drapeau jaune, la direction de course a le choix entre : demander au pilote de rendre sa position ou de pénaliser le pilote par un passage obligé aux puits (drive through).

Or, juste après le dépassement, Kobayashi est rentré aux puits, et Vettel ne pouvait plus rendre sa position. La direction de course a décidé de ne pas pénaliser l'Allemand.

Après la course, la direction de course a prévenu Ferrari et Alonso qu'il s'agissait en fait d'un drapeau rouge et jaune. Pour mettre fin à la controverse, alors que Vettel fêtait déjà son troisième titre.

« J'ai parlé à Gary Connolly, un des commissaires, et il m'a confirmé à 100 % qu'il s'agissait de panneaux lumineux rouge et jaune », a dit l'ancien pilote Martin Brundle, aujourd'hui commentateur pour la télévision britannique Sky.

Mais le doute persiste, et si Vettel avait dû faire un passage obligé aux puits à la suite de cette erreur, aurait-il pu gagner le titre ? Nul ne le sait.

Ce qui explique peut-être pourquoi Ferrari n'a pas porté réclamation.

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