La communauté anglophone de Québec s'est réunie samedi dans le cadre du « futur forum » pour discuter des défis qui la guettent, dont l'arrivée du gouvernement péquiste.
La capitale compte 15 000 anglophones. De ce nombre, environ le quart est renouvelé à chaque cinq ans. La communauté souhaite notamment assurer le maintien des services bilingues.
« On a des institutions, des églises, des écoles, des institutions de santé et on travaille très fort pour les préserver, elles sont vitales », explique Richard Walling, l'organisateur de « futur forum ».
Certaines mesures prônées par le gouvernement Marois inquiètent aussi les membres de la communauté anglophone, notamment la volonté d'obliger les francophones à fréquenter des cégeps dans leur langue.
Le directeur du St-Lawrence Campus se dit préoccupé par cette mesure. « Nous c'est sûr que ce serait peut être la fin si nos étudiants francophones ne peuvent plus venir à St-Lawrence », affirme Jean Robert.