Un résident de Québec mène présentement une bataille contre Desjardins Sécurité financière pour continuer de bénéficier de prestations d'assurance invalidité, qu'il a cessé de recevoir en mai dernier.
René Dubuc, qui était conseiller en systèmes de gestion de l'information et qui a travaillé en Afrique pendant plus de 20 ans, a subi un accident vasculaire cérébral en 2009. Depuis, il est en partie paralysé du côté gauche de son corps. « C'est pour ça que maintenant, j'ai de la difficulté à respirer, à parler, à marcher », raconte-t-il.
L'homme de 55 ans, qui souffre d'autres problèmes de santé, a commencé à recevoir ses prestations d'assurance invalidité de Desjardins Sécurité financière en janvier 2009. Elles s'élevaient à 49 000 $ par année.
En mai dernier, il a cependant cessé de les recevoir.
Le contrat d'assurance de M. Dubuc stipule qu'après avoir reçu des prestations pendant 36 mois, un assuré doit prouver qu'il est inapte à affectuer tout travail et pas seulement l'emploi qu'il occupait auparavant pour continuer de recevoir ses prestations.
Or, selon Desjardins Sécurité financière, M. Dubuc est apte au travail. Ce n'est cependant pas l'avis de ses médecins, qui ont envoyé des lettres à Desjardins au début du mois de juillet.
Ghislain Paradis, directeur de l'assurance salaire pour les groupes et entreprises chez Desjardins, affirme que le dossier de M. Dubuc est toujours à l'étude. Il ajoute que l'assureur ne ferme pas la porte à une réévaluation du dossier de M. Dubuc.
En attendant, ce dernier doit compter sur l'aide sociale pour payer ses factures, un revenu qu'il juge nettement insuffisant.