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Explosion chez Neptune : le nouveau bilan du CHUS

Explosion chez Neptune : le nouveau bilan du CHUS

Des quatre travailleurs qui ont été transférés au Centre des grands brûlés de l'Hôtel-Dieu de Montréal, à la suite d'une explosion à l'entreprise Neptune Technologies de Sherbrooke, un homme de 42 ans est dans un état très critique. Les prochaines heures sont déterminantes : il est brûlé sur près de 90 % du corps.

L'état des trois autres blessés est stable et on ne craint pas pour leur vie. On évalue que leurs brûlures couvrent entre 12 % et 20 % de leur corps. Ils ont respiré des vapeurs chaudes et présentent des brûlures par inhalation, ce qui nécessite une prise en charge aux soins intensifs. Ils sont présentement placés dans un coma artificiel et sont sous respirateur artificiel.

Des 19 blessés qui se sont présentés dans les deux urgences du CHUS, seuls deux sont toujours hospitalisés à Sherbrooke. Ils sont dans un état stable, mais présentent des symptômes de choc post-traumatique importants.

Ils souffrent de brûlures légères et d'autres problèmes comme des fractures. Il s'agit d'un homme et d'une femme, dans la quarantaine. La femme avait été retrouvée sous les décombres de l'usine en fin d'après-midi.

En ce qui concerne l'identité des deux victimes de l'explosion, elle ne sera pas connue prochainement. Selon le porte-parole du Service de police de Sherbrooke, Martin Carrier, l'identification des corps n'est pas terminée.

Le maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny, a tenu à offrir son soutien aux employés et aux familles des personnes touchées par l'explosion. « Nos premières pensées vont aux victimes et à l'ensemble des personnes éprouvées. Nous leur offrons un appui inconditionnel. Nous sommes derrière eux. »

Une rencontre entre la direction, les employés de Neptune et le maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny, est d'ailleurs prévue en après-midi.

Le maire a aussi rendu hommage aux intervenants qui ont oeuvré à tous les niveaux au cours de la journée de jeudi. « Oui, il y a eu des pertes, mais nous étions bien préparés. Tous les services ont été bien rendus, bien effectués », a souligné M. Sévigny.

Présentement, plusieurs équipes sont toujours sur place pour tenter de sécuriser les lieux. « Nous sommes à l'étape du contrôle du ruissellement. Nous voulons aussi enlever l'acétone des réservoirs qu'il y a sur place avant de procéder à la démolition de la structure qui est très instable pour le moment », a précisé le porte-parole du Service des incendies de Sherbrooke, Serge Collin.

Selon lui, les travaux pourraient prendre plusieurs heures, voir quelques jours. Les drapeaux de l'hôtel de ville de Sherbrooke sont présentement en berne, en soutien aux victimes de la tragique explosion.

C'est un réservoir d'acétone qui aurait explosé jeudi. On estime la quantité de ce solvant à 15 000 litres. Des gaz toxiques se sont dégagés de l'épaisse colonne de fumée, visible à des kilomètres à la ronde, s'échappant du brasier.

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