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Mort de Rebecca Lévesque : le ministre Bergeron écarte la tenue d'une enquête publique

Mort de Rebecca Lévesque : le ministre Bergeron écarte la tenue d'une enquête publique

Le nouveau ministre de la Sécurité publique Stéphane Bergeron ne voit pas la nécessité de déclencher une enquête publique sur la mort de Rebecca Lévesque.

L'adolescente est morte d'un empoisonnement sanguin en février 2001 alors qu'elle se trouvait au Centre jeunesse Chaudière-Appalaches.

Son père, Martin Lévesque, avait essuyé un refus de l'ancien gouvernement libéral pour la tenue d'une enquête. Il espérait que le nouveau ministre péquiste de la Sécurité publique allait revoir cette décision, mais le ministre Bergeron n'en voit pas la pertinence à ce moment-ci.

« Nous sommes à évaluer cette demande-là. Mais je dois vous dire que s'il n'y a pas de faits nouveaux, je ne vois pas ce qui pourrait justifier une enquête publique à ce stade-ci », a dit le ministre. Il a tenu à ajouter que l'histoire de Rebecca Lévesque est « d'une tristesse inouïe » et qu'il compatit avec la douleur de la famille.

Lors des événements survenus en février 2011, le personnel du Centre jeunesse Chaudière-Appalaches a jugé qu'il n'était pas nécessaire de transporter la jeune fille à l'hôpital, même si elle semblait gravement malade. Certains intervenants croyaient qu'elle exagérait sa condition.

Rebecca Lévesque est morte dans sa chambre d'une septicémie, une violente infection du sang, sans jamais avoir reçu les soins requis.

Dans son rapport sur les circonstances du décès, le coroner Luc Maloin avait qualifié la mort de l'adolescente « d'évitable » et « troublante. » Plusieurs recommandations ont été formulées au centre jeunesse afin d'éviter la répétition d'un tel drame.

Le père de Rebecca Lévesque poursuit la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), le Centre jeunesse Chaudière-Appalaches et son personnel pour la somme d'un million de dollars.

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