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Pas de signature, pas de JO

Pas de signature, pas de JO

L'Australie prend le dopage très au sérieux. Dans la foulée de l'affaire Armstrong, le Comité olympique australien (AOC) a indiqué vendredi que les athlètes devront signer un document attestant qu'ils n'ont jamais consommé de produits dopants s'ils veulent être sélectionnés pour les Jeux olympiques.

« S'ils refusent de signer, ils n'iront pas aux Jeux et ne seront pas sélectionnés, a déclaré John Coates, responsable de l'AOC. Je ne veux pas que l'AOC se couvre de ridicule comme le cyclisme l'a été. »

Coates ne s'arrête pas qu'aux athlètes, il veut aussi que les entraîneurs et les officiels signent une déclaration solennelle pour certifier qu'ils n'ont jamais eu de problème de dopage.

« Pour moi, nous ne pouvons permettre que le nom de l'AOC soit sali, comme celui de l'UCI, pour ne pas avoir pris toutes les précautions raisonnables pour s'assurer à ce qu'aucune personne ayant autorité sur l'équipe olympique n'ait eu un problème avec le dopage » a conclu Coates.

Cette proposition sera soumise au Comité exécutif de l'AOC lors d'une réunion en novembre à Melbourne. Elle s'appliquera dès les Jeux olympiques de Sotchi.

Il y a deux semaines, la Fédération australienne de cyclisme a subi des dommages collatéraux à la suite des révélations de l'Agence antidopage américaine sur le dopage de Lance Armstrong.

Responsable des courses sur route pour la Fédération, Matt White, un ancien coéquipier de l'Américain chez US Postal entre 2001 et 2003, avait admis s'être dopé après la publication du rapport de l'USADA.

White avait été démis de ses fonctions. Il avait de plus démissionné de son poste de directeur sportif de la formation Orica-GreenEDGE.

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