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L'ONU demande de l'aide pour des réfugiés birmans

L'ONU demande de l'aide pour des réfugiés birmans

Au Myanmar, un conflit intercommunautaire force des déplacés à s'entasser dans des camps de réfugiés insalubres de l'État de Rakhin. Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) craint que la situation n'empire, car plusieurs de ces camps ont dépassé leur capacité d'hébergement et qu'il y a un « besoin urgent » de vivres, a annoncé vendredi le HCR.

« La dernière vague de troubles porte à 110 000 le nombre total de personnes déplacées par les violences intercommunautaires dans l'État de Rakhin depuis juin de cette année », a indiqué un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'un point de presse.

La plupart d'entre eux sont des Rohingyas, une minorité musulmane apatride que l'ONU a décrits comme étant l'une des communautés les plus persécutées du monde et sa présence est considérée par beaucoup de Birmans comme illégale.

Plusieurs Rohingyas ont tenté de fuir le pays en bateau pour gagner la Malaisie, rare pays à les accueillir depuis que le Bangladesh voisin s'est mis à les refouler. Quelque 130 réfugiés musulmans ont d'ailleurs disparu récemment lors du naufrage de leur navire.

Mais les musulmans ne sont pas les seules victimes de ces affrontements interethniques. Des blessés bouddhistes sont acheminés par bateau vers la capitale de l'État de Rakhin.

De plus en plus, les bouddhistes exigent le départ des musulmans qu'ils considèrent comme des immigrés illégaux même si ces derniers sont là depuis trois générations.

Ils sont quelque 800 000 Rohingyas à vivre en Birmanie. Avec les informations de Frédéric Nicoloff

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