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L'opposition critique le discours de Pauline Marois

L'opposition critique le discours de Pauline Marois

Le chef libéral intérimaire Jean-Marc Fournier a dénoncé « l'improvisation » du gouvernement Marois sur les questions économiques à la suite du discours d'ouverture de session parlementaire prononcé par la nouvelle première ministre.

M. Fournier a affirmé qu'il n'avait pas « reconnu un gouvernement de l'économie, ni un gouvernement des finances publiques » dans ce discours.

Selon lui, le discours de Mme Marois contient « beaucoup de dépenses, mais pas de revenus ». M. Fournier a aussi noté que Mme Marois n'a pas prononcé « un mot sur la dette ».

Selon lui, le gouvernement de Mme Marois est un gouvernement de « sommets, de rendez-vous, de commissions », qui « propose évidemment de chicanes avec Ottawa ».

Selon lui, les milieux d'affaires « ne seront pas rassurés par ce discours inaugural ».

M. Fournier a ironisé en disant avoir entendu des mots qui ressemblaient à ceux de Jean Charest au sujet du Plan nord et du libre échange, mais il a affirmé que son parti n'allait pas appuyer ce discours.

À propos de la Charte de la langue française voulue par le gouvernement, M. Fournier a ironisé : « Mme Marois veut lancer un combat de la langue ».

Un discours confus, selon la CAQ

Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a pour sa part qualifié de confus le discours d'ouverture de session parlementaire de Pauline Marois, tout en lui distribuant deux bons points.

« Le gouvernement ne sait toujours pas s'il va déposer un minibudget ou non », a déclaré M. Legault.

Il estime que la première ministre n'a annoncé aucune mesure pour l'assainissement des finances publiques.

Il reproche également à Mme Marois de ne pas avoir annoncé les mesures qui permettront l'abolition de la taxe santé.

Il a par ailleurs indiqué que son parti accueillait favorablement les mesures concernant les élections à date fixe et le plafond individuel à 100 $ pour le financement des partis politiques.

M. Legault a précisé que la lutte à la corruption sera cependant vaine tant qu'un plafond des dépenses électorales n'aura pas été fixé.

Il a également assuré que ses députés allaient continuer à réclamer l'abolition de la taxe santé.

« C'est le vide total dans le discours inaugural », a lancé M. Legault.

« De bonnes intentions », dit Québec solidaire

« Beaucoup de bonnes intentions. Mais quand on n'a pas de moyens, les bonnes intentions risquent de ne mener à rien ». Telle est l'analyse de Québec solidaire, avancée par la députée François David.

Mme David a fait remarquer qu'elle et Amir Khadir ont applaudi quand Mme Marois a annoncé ses intentions au sujet de la lutte contre la corruption ou de la politique nationale contre l'itinérance, ainsi qu'au sujet des relations avec les Premières nations.

« Il n'y a rien dans le discours inaugural qui indique que le gouvernement du Parti québécois va se chercher de nouveaux moyens financiers, de nouveaux revenus pour pouvoir agir, sinon de façon timide et sans donner de chiffres, une hausse des redevances minières », a-t-elle déclaré.

Mme David a indiqué que son parti pose la question suivante au gouvernement : « Vous avez beaucoup de bonnes intentions. Allez-vous vous donner les moyens d'agir? »

Par la suite Mme David a indiqué qu'elle demande au gouvernement de taxer les plus riches, de taxer davantage les compagnies minières. Québec solidaire réclame également que la redevance sur l'eau soit plus chère.

Québec solidaire estime que les entreprises du secteur financier telles que les banques doivent être taxées davantage.

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