Le maire de Laval Gilles Vaillancourt, qui s'est retiré temporairement de la gestion de la Ville, ne siégera plus à l'Union des municipalités du Québec (UMQ).
Le comité exécutif de l'UMQ a discuté de ce dossier lors d'une réunion vendredi dernier. Il a statué que le poste du maire Vaillancourt demeurait vacant dès lors que celui-ci s'est retiré de ses fonctions de maire.
L'UMQ a envoyé une lettre à la Ville de Laval lui demandant de désigner un remplaçant. L'administration municipale n'a pas encore répondu à cette demande.
La Ville de Laval a deux sièges au conseil d'administration de l'UMQ : l'un occupé par le conseiller municipal Jean-Jacques Beldié et l'autre, au comité exécutif - une structure faisant partie du C.A., détenu par Gilles Vaillancourt. C'est ce dernier siège qu'il reste à combler.
Au centre d'allégations de corruption, Gilles Vaillancourt a décidé de prendre une période de « repos ».
Au lendemain de la série de perquisitions menées à l'hôtel de ville de Laval et au domicile de M. Vaillancourt, le maire de Westmount et président de l'Association des municipalités de banlieue, Peter Trent, a clairement indiqué que le maire Vaillancourt devait quitter les fonctions qu'il occupe au sein de l'UMQ.