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La faim recule à Montréal

La faim recule à Montréal

Le nombre de Montréalais ayant eu recours à une forme ou une autre d'aide alimentaire d'urgence a diminué de 4,25 % en mars 2012 par rapport au même mois de l'année précédente. Le nombre de personnes est passé de 148 460, en mars 2011, à 142 142 personnes en mars 2012.

Le nombre de personnes ayant eu recours à une banque alimentaire pour la première fois (4833 ménages) a augmenté de 18,6 % à Montréal en 2012.

La proportion d'usagers âgés de moins de 17 ans a toutefois augmenté de 3,5 % à Montréal pour atteindre 40,9 % des 142 142 usagers. « Le fait que la proportion d'enfants et de familles ayant besoin de soutien de la part de nos organismes partenaires continue d'augmenter confirme [...] une tendance que nous observons depuis 2008 », souligne le directeur général de Moisson Montréal, Dany Michaud. « C'est une Réalité très préoccupante, tout comme l'est le fait que c'est encore plus de 140 000 personnes qui font appel à l'aide alimentaire d'urgence, tous les mois, sur l'île de Montréal. »

Les familles ont davantage recours aux demandes de provisions (56,1 %) alors que les célibataires recourent davantage au service de repas (51,5 %).

Les ménages dont le principal revenu provient de l'aide sociale constituent la majorité des usagers (61,5 %) suivis des ménages tirant leur principal revenu d'un emploi (10,8 %). M. Michaud précise que le problème de la faim est intimement lié à celui du faible revenu. Il invite les Montréalais « à se pencher sur la recherche de solutions durables pour sortir tous les Montréalais de la faim au quotidien ».

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