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Printemps érable : des manifestants portent plainte à la Commission des droits de la personne

Printemps érable : des manifestants portent plainte à la Commission des droits de la personne

Des manifestants contre la hausse des droits de scolarité qui avaient été arrêtés en avril dernier, à Québec, ont déposé une plainte vendredi à la Commission des droits de la personne.

Ils remettent en question les comportements et les motifs des policiers qui ont procédé à l'arrestation de 81 personnes le 27 avril sur la Grande Allée, en pleine crise étudiante.

Le coordonnateur de la Ligue des droits et libertés, section Québec, Sébastien Harvey, croit que les policiers n'ont pas agi en toute bonne foi. Il affirme que ceux-ci ont laissé les manifestants attendre de longues heures sans leur donner d'information.

« Certaines personnes ont passé deux heures debout dans la rue à attendre. C'était extrêmement humide, il faisait froid, ces gens-là ne pouvaient pas boire ou aller aux toilettes. Ensuite, on les a embarqués dans des autobus et là encore l'attente était très longue. Tout ce temps-là, les gens ne savaient pas quand ça allait se terminer », raconte M. Harvey.

Les manifestants estiment avoir été traités de façon arbitraire. Ils croient que les policiers auraient procédé autrement si la manifestation s'était déroulée dans un autre cadre que la lutte contre la hausse des droits de scolarité.

Le Service de police de la Ville de Québec a arrêté les manifestations pour entrave à la voie publique. La Commission des droits de la personne devra décider s'il y a matière à enquête.

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