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Fredericton envisage une révision des redevances sur le gaz de schiste

Fredericton envisage une révision des redevances sur le gaz de schiste

Le ministre de l'Énergie du Nouveau-Brunswick soutient qu'il veut trouver une formule de calcul des redevances qui soit rentable pour la province. Craig Leonard répond ainsi aux critiques formulées à l'égard du système en place.

Un professeur de l'Université du Nouveau-Brunswick, Rod Hill, affirme que la formule actuelle apporterait très peu de revenus à la province.

Des estimations proposées par Fredericton indiquent que l'industrie du gaz de schiste paierait jusqu'à un milliard et demi de dollars sur 15 ans. C'est trois fois plus que ce qui est prévu au Québec.

« Je mets au défi le ministre de l'Énergie de dévoiler l'étude sur laquelle il se base », explique M. Hill.

C'est qu'à l'heure actuelle, des compagnies comme Corridor Resources ne paient pas un sou de redevances, grâce entre autres aux déductions de certains coûts de production. Le professeur Hill souhaiterait étudier dans le détail l'évaluation présentée par la province.

Le ministre Leonard soutient que les études seront publiques, mais qu'il est encore trop tôt pour le faire.

La formule de calcul des redevances sera probablement revue, explique le ministre, question de s'assurer que les néo-brunswickois retirent le maximum de l'exploitation du gaz de schiste.

En même temps, cette formule, prévient le ministre, devra aussi répondre aux attentes de l'industrie, question d'attirer des investissements dans la province.

Le ministre de l'Énergie reconnaît que des entreprises ne paient actuellement aucune redevance sur le gaz naturel. Mais selon lui, la province pourrait recommencer à retirer des redevances, dès que le prix du gaz remontera.

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